Une escapade de l’ASBL en Alsace !
Le lever avant 6 heures du matin le samedi 24 mai pour les 33 membres de l’ASBL
candidats à l’escapade alsacienne n’entama en rien leur bonne humeur ; le car
Sambre & Meuse piloté par Michel, un chauffeur agréable et organisé était au
rendez-vous et le soleil était de la partie. (Nos vœux de prompt rétablissement
vont à madame Claessens qui n’a pu, ainsi que son mari, être des nôtres ce
weekend.)
Le premier tronçon du voyage fut mis à profit pour découvrir la documentation sur
l’Alsace mais aussi pour répondre aux premières des vingt questions d’un concours
qui s’annonçait ardu ! (voir concours Alsace)
Pendant ce temps, le président, déjà en pleine campagne électorale, distribuait à
chacun, une petite enveloppe pour les faux frais.
Après un petit déjeuner grand ducal , l’entrée sur le territoire français fut riche
en émotion : une première tentative de « putch » par un groupe dissident vit le
jour. Si tout rentra rapidement dans l’ordre (lire par ailleurs, la dissidence de
l’ASBL !) l’on n’était pas encore sorti de nos surprises puisqu à peine le calme
rétabli, un motard nous invita à le suivre jusqu’à ses bureaux et l’on pu ainsi
découvrir que dans la République de Sarko, c’est pas des rigolos ! La traversée du
col du Bonhomme se fit sans histoire et le repas à Lapoutroie, au cœur du Pays
Welche, fut agréable, même si, au dehors, le temps se gâtait. C’est sous un petit
crachin que le groupe partit visiter une fromagerie de munsters et tandis que la
visite se terminait par une dégustation des produits fromagers accompagnés d’un «
Gevurtz », notre président en était encore à négocier en vain la location de la «
carresseuse », une machine qui l’avait grandement impressionné !
Rassurés par les propos du guide sur l’absence de tout désagrément par le stockage
du fromage, nos gens n’hésitèrent pas à remplir la cale du car de ces produits
laitiers, au combien olfactifs ! Mal, nous en pris !
L’escapade se poursuivit par la découverte du village de Kaysersberg, village
typique alsacien. Si certains optèrent pour la visite du musée du Dr Sweitzer ,
d’autres préfèrent poursuivre la collecte d’infos pour le concours auprès des
commerçants et barmen locaux.
La journée se terminait à Olstheim par la visite de la cave de la famille Froelich
et par une généreuse et intéressante dégustation des fruits de la vigne. (L’on
pourra retrouver certains produits au prochain barbecue de l’association).
Il ne restait plus au groupe qu’à traverser la rue pour retrouver l’hôtel où nous
attendaient une tarte à l’oignon et une solide choucroute, le tout arrosé de bière
et/ou de riesling ; la mirabelle et le marc de Gevurtz ne furent pas de trop pour
assurer une digestion heureuse. La nuit fut courte puisque c’est au chant du coq
!(ah, la sale bête !) que le groupe se retrouva au « petit dej » avant la visite
sous le soleil, de la ville fleurie de Colmar, visite qui démarra en train pour se
poursuivre en barque dans la « petite Venise ». D’aucuns en profitèrent pour
s’enquérir sur la Criolos ou l’identité de Joseph Meister et récolter ainsi les
dernières réponses au concours qui s’annonçait ouvert.
La matinée se termina par une visite de l’abbatiale d’Ebermunster avant le déjeuner
dans une auberge du coin où l’hospitalité et la gentillesse du patron et des
serveurs furent , en final, douchés par la rudesse de la patronne, un « feld
Marchal » qui s’obstina à nous comptabiliser 10 bouteilles de pinot noir (au
demeurant excellent !) alors que son mari nous les avait offertes.
Cet incident n’entama pas la bonne humeur des fougèriens qui remontèrent dans leur
car enfromagé pour un retour vers la Belgique ou ce qui l’en reste.
Dernière étape aux portes d’Arlon pour un petit repas ; les derniers kilomètres
étaient mis à profit pour les corrections du concours. Huit membres se retrouvaient
avec le maximum des points (la solidarité et l’échange d’infos ont certainement
très bien fonctionnés). Les ex-æquo, durent se départager sur la question
subsidiaire : le nombre de kilomètres parcourus pendant le séjour. Là encore, le
suspens fut intense et alors que Rama avait proposé 864 kilomètres, Luc en avait
mis 870. Le car fit halte à ….. 867 kilomètres ! Nos deux concurrents restaient à
égalité et repartait chacun avec une bouteille de pinot gris.
C’était une première expérience pour l’ASBL de partir plus d’un jour ; a priori,
l’expérience est positive et pourrait être renouvelée.
L’ASBL en route vers de nouveaux horizons ?
A lire vos commentaires !
G.P.
Alsace
mai 2008